J’ai trouvé le texte original de l’extrait précédent sur le site nietzsche.tv qui s’avère, grâce à l’épatante bookmarklette dotEPUB, une source insepérée: je viens de rajouter à ma bibliothèque epub l’essentiel de l’oeuvre de Nietzsche en allemand!
Pour la bonne bouche, l’aphorisme suivant (382):
Jardinier et jardin. – Les jours humides et sombres, la solitude, les paroles sans amour que l’on nous adresse, engendrent des conclusions semblables à des champignons : nous les voyons apparaître devant nous, un matin, sans que nous sachions d’où elles viennent et elles nous regardent, grises et moroses. Malheur au penseur qui n’est pas le jardinier, mais seulement le terrain de ses plantes!
Gärtner und Garten. – Aus feuchten trüben Tagen, Einsamkeit, lieblosen Worten an uns, wachsen Schlüsse auf wie Pilze: sie sind eines Morgens da, wir wissen nicht woher, und sehen sich grau und griesgrämig nach uns um. Wehe dem Denker, der nicht der Gärtner, sondern nur der Boden seiner Gewächse ist!
Comment comprenez vous cette citation ?une glose ne serait pas superflue
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Tentative de glose: Attention à ne pas penser (opiner) de façon automatique, en réaction ou comme expression d’un état d’âme mais cultiver, faire pousser nos pensées.
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