Borges: la lecture comme expérience

(contre la partition entre « vie réelle » et « vie imaginaire »…)

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Original Mythologies: interviews by Richard Burgin, from Conversations with Jorge Luis Borges (in Jorge Luis Borges: The Last Interview, p.35 / 361 & p.37 / 389

BURGIN: Vos écrits, depuis le premier, ont-ils eu leur source dans d’autres livres?

BORGES: Oui, c’est vrai. Et bien, parce que je pense que lire un livre n’est pas moins une expérience que de voyager ou de tomber amoureux. Je pense que lire Berkeley ou Shaw ou Emerson, ce sont des expériences pour moi aussi réelles que de voir Londres, par exemple. Bien sûr, j’ai vu Londres à travers Dickens et à travers Chesterton et à travers Stevenson, n’est-ce pas? Beaucoup peuvent penser à la vie réelle d’un côté, ça veut dire mal aux dents, mal à la tête, voyages etc., et de l’autre côté vous avez la vie imaginaire et la fantaisie et ça veut dire les arts. Mais je ne crois pas que cette distinction tienne la route. Je pense que tout fait partie de la vie.

(…)

BORGES: … ce fut Pierre Menard, la première histoire que j’ai écrite. Mais ce n’est pas complètement une histoire… c’est une sorte d’essai, et puis je pense que dans cette histoire, vous éprouvez une impression de fatigue et de scepticisme, non? Parce que vous voyez Menard comme arrivant à la fin d’une très longue période littéraire, et il en arrive au moment où il trouve qu’il ne veut pas encombrer le monde avec plus de livres. Et qu’il, bien que son destin soit d’être un écrivain, ne recherche pas la renommée. Il écrit pour lui-même et il décide de faire quelque chose de très, très discret, il va réécrire un livre qui est déjà là, et bien là, Don Quichotte. Et alors, bien sûr, cette histoire contient l’idée (…) que chaque fois qu’un livre est lu ou relu, alors quelque chose arrive au livre.

BURGIN: Il est modifié.

BORGES: Oui, modifié, et chaque fois que vous le lisez, c’est réellement une nouvelle expérience.

(ma traduction, le texte original en anglais après le saut…)

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Re-création et usure de la mémoire / Borges

Original Mythologies: interviews by Richard Burgin, from Conversations with Jorge Luis Borges (in Jorge Luis Borges: The Last Interview, p.25 / 250[1]

… Je me souviens que mon père m’a dit une fois quelque chose quant à la mémoire, un chose très triste. Il m’a dit: « Je pensais que je pouvais me rappeler mon enfance, quand nous vînmes à Buenos Aires, mais à présent je sais que je ne le peux pas. » J’ai dit: « Pourquoi? ». Il a dit: « Parce que je pense que la mémoire » – je ne sais pas si c’était sa propre théorie, j’étais si impressionné que je ne lui ai pas demandé s’il l’avait découverte lui-même ou s’il l’avait seulement élaboré dessus – mais il a dit: « Je pense que si je me rappelle quelque chose, par exemple su aujourd’hui je me retourne vers ce matin, j’obtiens alors une image de ce que j’ai vu ce matin. Mais si cette nuit je repense à ce matin, ce que je rappellerai alors effectivement, ce ne sera pas la première image mais la première image dans la mémoire. De sorte que chaque fois que je rappelle quelque chose, je ne me la rappelle pas vraiment, je rappelle la dernière fois que je me la suis rappelée, je me rappelle le dernier souvenir de cette chose. De sorte qu’en réalité » dit-il « je n’ai aucun souvenir, je n’ai aucune image de mon enfance, de ma jeunesse. » Et ensuite il m’a donné une illustration de ça, avec une pile de pièces de monnaie. Il a mis une pièce au-dessus l’autre et il a dit: « Bien, maintenant la première pièce, la pièce du dessous, ce serait la première image, par exemple, de la maison de mon enfance. Maintenant la seconde pièce serait un souvenir que j’avais de cette maison lorsque je suis allé à Buenos Aires. Puis la troisième, un nouveau souvenir et ainsi de suite. Et comme dans chaque souvenir il y a une légère distorsion, je ne suppose pas que mon souvenir d’aujourd’hui corresponde beaucoup aux premières images que j’ai reçues, de sorte que » dit-il « j’essaie de ne pas penser aux choses du passé parce que si je le fais, je me souviendrai de ces souvenirs et non des véritables images elles-mêmes. »

(ma traduction, le passage original infra)

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Borges, sur la lecture et l’écriture (suite)

(Reporté depuis Lettrures le 22 août 2021)

Prologue à la première édition de la Historia Universal de la Infamia (1935):

Leer, por lo pronto, es una actividad posterior a la de escribir: más resignada, más civil, más intelectual.

Ce que Roger Caillois traduit en:

Lire est, d’abord, un acte postérieur à celui d’écrire; plus résigné, plus courtois, plus intellectuel.

Un peu plus haut dans ce court prologue:

A veces creo que los buenos lectores son cisnes aun más tenebrosos y singulares que los buenos autores.

Soit dans le français de Caillois:

Je pense parfois que les bons lecteurs sont des oiseaux rares encore plus ténébreux et singuliers que les bons auteurs.

Borges: « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits… »

(Reporté depuis Lettrures le 22 août 2021)

Après quelques tribulations, j’ai enfin pu sourcer cette citation qu’on trouve un peu partout sur le web francophone, non sourcée:

Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits moi je suis fier de ceux que j’ai lus !

Ce sont les deux premiers vers de « Un lector », l’avant dernier poème d’« Elogio della sombra » (qui est aussi le titre d’un court chef-d’oeuvre de Junichiro Tanizaki), un recueil de 1969:

Que otros se jacten de las páginas que han escrito;
a mí me enorgullecen las que he leído

Bibliotheca abscondita (Sebald, les Anneaux…, 3)

Lady Dorothy & Sir Thomas Browne

Dans le dernier chapitre des Anneaux de Saturne, Sebald appelle à nouveau Thomas Browne, son « pays » de Norwich (le cosmopolitisme de Sebald est historique autant que géographique), dont il avait conté les pérégrinations du crâne dans le premier chapitre du livre. Il évoque son Musaeum Clausum, « tract », court catalogue d’écrits et autres curiosités documentaires, imaginaires ou dont l’existence est supposée:

… La bibliothèque imaginaire de Browne contient en outre un fragment d’un récit du navigateur Pythéas le Massaliote, cité par Strabon, qui nous apprend que dans le très Grand Nord, au-delà de Thulé, l’air visqueux, analogue au corps gélatineux de la méduse et du poumon de mer, est d’une densité qui le rend à proprement parler irrespirable, mais aussi un poème disparu d’Ovide, written in the Getick language during his exile in Tomos, qui a été retrouvé, enveloppé dans un tissu paraffiné, aux confins de la Hongrie, à Sabaria, sur les lieux mêmes où Ovide, comme le veut la tradition, serait décédé après avoir quitté la mer Noire, soit qu’il eût finalement obtenu sa grâce, soit à la suite de la mort d’Auguste…

Religio Medici

L’article de la Wikipedia anglophone sur ce Musaeum Clausum cite à son propos Jorge-Luis Borges:

Like Pseudodoxia Epidemica, Musaeum Clausum is a catalogue of doubts and queries, only this time, in a style that anticipates Jorge Luis Borges, a 20th century Argentinian short-story writer who once declared: « To write vast books is a laborious nonsense, much better is to offer a summary as if those books actually existed. »

On trouve le texte de ce tract sur le site de l’Université de Chicago, avec le reste de l’oeuvre de Sir Thomas Browne, et sa traduction en français par Bernhard Hoepffner. (Le Musaeum Clausum a une page sur Facebook « aimée » par trois personnes, dont moi-même depuis un instant, « happy few », very few ;-).)

(images Wikimedia Commons)

Atlas / Jorge Luis Borges

Atlas / Jorge Luis Borges.- Barcelona: Lumen, 1999.

Estambul

Cartago es el ejemplo más evidente de una cultura calumniada, nada posemos saber de ella, nada pudo saber Flaubert, sino lo que refieren sus enemigos, que fueron implacables. No es impossible que algo parecido ocurra con Turquía.

Qué puedo yo saber de Turquía al cabo de tres días? He visto una ciudad esplendida, el Bósforo, el Cuerno de Oro y la entrada al Mar Negro, en cyas márgenes se descubrieron piedras rúnicas. He oído un idioma agradable, que me suena a un alemán más suave.

La dernière phrase est du grand Borges, qui formule en une phrase presque banale l’appréhension confuse qu’on a de la langue turque lorsqu’on y porte un peu l’oreille: comme l’allemand, le turc peut composer des mots interminables par juxtaposition, comme lui il compose ses phrases de telle sorte qu’il faut en attendre la fin pour en comprendre le sens, et comme lui il mélange les sons communs de palatales et de gutturales moins rudes que celles de l’arabe.

Lecture: Israel e l’Islam, le scintille di Dio / Pietro Citati

Je reçois hier matin ce livre (Israel e l’Islam / Pietro Citati), signalé par une récente émission de Culture d’Islam (extrait), et avant d’éteindre la lumière cette nuit, je l’ouvre au hasard et je tombe, frappé (folgorato) par son caractère borgésien, sur ce passage (traduction en dessous):

Abû Ja’far Muhammad At-Tabarî nacque attorno all’839 nella Persia settentrionale; e la sua sterminata opera di storico e di teologo sarebbe dimenticata, o conosciuta appena dagli specialisti, se un sogno non avesse folgorato la sua mente. Non voleva raccontare soltanto la storia dei suoi tempi, o di un’epoca limitata, ma tutta la storia del mondo, cominciando dalla creazione fino alle guerre cha ai suoi tempi insanguivano il mondo arabo. En non voleva narrare nemmeno una versione di ogni fatto, ma tutte le versioni che gli uomini raccontano di ogni evento, così che il suo libro diventasse quell’intreccio di realtà e di eventualità, di possibilità e di impossibilità, o di possibilità opposte, che forma l’universo. Così passò la giovinezza viaggiando in Egitto e nella Siria, nella Persia e un Iraq, per raccogliere le tradizioni arabe, iraniche, ebraiche, cristiane, sia quelle consegnate nella Bibbia, nel Corano e nel Libro dei Re, sia quelle che avevano una vita più locale ed effimera. Poi si fermò a Baghdad, dove aprì una scuola, scrisse un commento al Corano, e cominciò a comporre le Notizie dei Profeti e dei Re.

Abû Ja’far Muhammad At-Tabarî nâquit autour de 839 dans le nord de la Perse et son oeuvre infinie d’historien et de théologien serait oubliée, ou connue seulement des spécialistes, si un rêve n’avait frappé son esprit. Il ne voulut pas raconter seulement l’histoire de son temps, ou d’une époque limitée, mais toute l’histoire du monde, en commençant par la création jusqu’aux guerres qui de son temps ensanglantaient le monde arabe. Et il ne voulut non plus raconter une seule version de chaque fait, mais toutes les versions que les hommes racontent de chaque évènement, de sorte que son livre devînt un enchevêtrement de réalités et d’éventualités, de possibilités et d’impossibilités, ou de possibilités contraires, qui forme l’univers. Ainsi passa-t-il sa jeunesse à voyager: en Egypte et en Syrie, en Perse et en Iraq, pour recueillir les traditions arabes, iraniennes, hébraïques, chrétiennes, celles qui sont consignées dans la Bible, dans le Coran et dans le Livre des Rois et celles qui avaient une vie plus locale et éphémère. Puis il s’installa à Baghdad où il ouvrit une école, écrivit un commentaire du Coran et commença à composer les Notices des Prophètes et des Rois.

Lecture silencieuse / Borges

Relecture de l’article de Borgès, « du culte des livres ». Il y a là tout le génie de Borgès (du moins le Borgès de l’érudition) et ce qui peut apparaître comme ses limites. D’une part la maîtrise d’un corpus culturel remarquablement large et complet (réellement cosmopolite, équilibré, compte-tenu de son appartenance à la culture occidentale) qui lui permettent de pointer avec une justesse rare, et d’autre part le ton du dilettante dépassionné, presque blasé, quelque-chose du non-dupe, qui fait que les problèmes, les énigmes, les pistes de recherche sont comme recouverts, gommés. Il y a peut-être dans des textes comme celui-ci le reflet de l’habitude du conférencier, quelque peu vulgarisateur, qui sait instruire sans pédantisme (ou, si l’on veut coller à la valeur étymologique, un pédantisme si léger et de si bon ton qu’il passe inaperçu: instruire en divertissant) et garder l’intérêt d’un auditoire par l’exposition de faits piquants ou paradoxaux. Voir ce qu’il dit quelque part de l’activité de conférencier qu’il entame à 47 ans. C’est en 1946, et Borgès le narre dans l' »Essai de biographie » du Livre des préfaces. Le texte « du Culte des livres » est de 1951, soit 5 ans après le début de cette activité.
J’ai déjà noté quelque part combien le ton des articles de Borgès occulte la justesse de son pointage en le faisant passer facilement pour de l’évidence (du moins pour l’informé), au point que ce n’est qu’avec le temps et la relecture qu’elle devient impressionnante.
Peut-être faut-il reconnaître là quelque variété d’ésotérisme (et l’on suivrait là une suggestion du texte lui-même: la parole d’Evangile qui y est citée).

Mais j’en viens au fond: ce que je cherchais dans l’article de Borgès, c’était une formulation « classique » (c’est-à-dire, aussi, d’une certaine tenue littéraire et lapidaire) de la thèse de Balogh. Je dois dire que je l’ai trouvée, sous une forme qui semble d’évidence mais où je peux reconnaître, maintenant que je relis l’article informé de ses attendus, beaucoup d’éléments de la problématisation de cette thèse.

« Du Culte des livres » in Enquêtes (Otras inquisiciones, 1951) / Jorge-Luis Borgès (Pléïade, OC. t1)

Je viens de recopier le premier passage. Comme ma position, couché, est assez inconfortable, que j’ai du mal encore avec l’usage de mes lunettes de presbyte (la demie lune est trop basse pour le haut de l’écran), que la photocopie sur quoi je prends mes citations est éloignée, je me rends compte combien le texte de Borgès est facile à mémoriser, combien son style est simple, naturel, comme les éléments des phrases s’enchaînent aisément, combien ils sont attendus; et en même temps combien ce style est mauvais (dans la traduction au moins), imprécis, relâché: le « selon moi » adjoint à une proposition indécise (et évidente) est parfaitement inutile et brouille le sens, m’a obligé de relire 2 fois d’abord (on lit spontanément: « condamnerait selon moi »). Et ensuite l’identification d’une opinion à une plaisanterie (il s’agit en réalité d’une phrase ou d’une proposition, qui à la fois est l’expression d’une opinion et la mise en oeuvre d’une plaisanterie) donne une impression fâcheuse d’à-peu-près.
La phrase importante, dans un premier temps, est la dernière (!). 1ère thèse de l’article de Borgès (quant à la lecture silencieuse).

Pour les Anciens, le langage écrit n’était qu’un succédané du langage oral (une simple technique, non une magie).
Donc ils ne vénéraient pas le livre.
La lecture silencieuse est une technique inventée à la fin du IVe siècle.
C’est elle qui, en transférant le sens aux signes écrits, a donné naissance au culte des livres.

Mais l’exemple alexandrin vient, selon moi, contredire l’affirmation qu’elle introduit. Je veux considérer la bibliothèque d’Alexandrie comme le rejeton des bibliothèques orientales, comme celle de Ninive, les similitudes sont trop pertinentes (voir citation faite la semaine dernière). Le mouvement du temps, entre Ninive et Alexandrie, étant plutôt celui d’une laïcisation, d’une technicisation de l’objet écrit (mouvement imparfait).

Ce cosmopolite de Borgès, ce bon connaisseur de l’Orient lointain (Inde, Chine) ou récent (Islam), ne comprend dans les Anciens que les Grecs et les Latins (les Indo-européens), voir la suite, le gauchissement.

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« Del culto de los libros » in Otras inquisiciones / Jorge luis Borges

« Del culto de los libros » in Otras inquisiciones / Jorge luis Borges.- Madrid: Alianza Editorial, 1997. (Biblioteca Borges)

p.167. El fuego, en una de las comedias de Bernard Shaw, amenaza la biblioteca de Alejandría; alguien exclama que arderá la memoria de la humanidad, y César le dice: Déjala arder. Es una memoria de infamias. El César histórico, en mi opinión, aprobaría o condenaría el dictamen que el autor le atribuye, pero no lo juzgaría, coma nosotros, una broma sacrílega. La razón es clara: para los antiguos la palabra escrita no era otra cosa que un sucedáneo de la palabra oral.

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Borges érudit

Je m’émerveille combien je peux trouver à retourner dans Borges, combien sa simplicité faite de scepticisme détaché et de bon sens hautain, sans cesser d’être toujours un peu décevante, se révèle à la pratique « ubéreuse ». Il y a là un paradoxe. La richesse, la complexité, Borges ne l’exhibe pas, au contraire, il semble sans cesse, et c’est en ça qu’il est décevant, l’exténuer dans un dandysme de l’érudition, et ses articles (je ne parle pas ici de ses fictions) ont toujours quelque chose de la stérilité du bibliothécaire (et il me semble que c’est là précisément que gît la racine du paradoxe).
Il y a dans cette manière quelque chose comme de l’élégance dandie d’une culture qu’on ne peut s’empêcher alors de trouver languissante. Borges s’interdit l’enthousiasme (les bonnes manières britanniques), l’émerveillement ou la curiosité et s’il parfois déclare son admiration ou son étonnement, c’est toujours d’une manière très positive et froide, matter-of-factly, sans jamais permettre qu’en soit affecté son style ni le cours de sa pensée écrite. Les admirations de Borges ont toutes quelque chose de définitif, de clos, qui rappelle les manuels de littérature, sans le mauvais goût, sans le pédantisme, sans l’idée qu’il y ait quelque obligation à partager cet enthousiasme.
Les richesses, Borges ne les livre pas en faisant de ses textes le miroir de la richesse et de la complexité du monde. Il les livre d’une part en en faisant le miroir de son lecteur : plus je sais de choses, plus j’en trouve chez Borges, dans des textes dont il me semblait depuis longtemps que j’en avais lu tout ce qu’il y avait à lire. On pourrait reconnaître là un effet mécanique mais je ne le retrouve pas, par exemple, chez Valéry. Pas comme ça.
(A préciser: je crois avoir fait un pas au-dessus de lui, de l’avoir dépassé, et je m’aperçois que ce pas, il l’avait prévu.)
Clos mais je n’ai jamais fini d’investir le contenu de cette clôture. Et cet effet de miroir est opéré par des notations, citations, qui ont la richesse d’une référence bibliographique.

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