(Reporté depuis Lettrures le 22 août 2021)
Prologue à la première édition de la Historia Universal de la Infamia (1935):
Leer, por lo pronto, es una actividad posterior a la de escribir: más resignada, más civil, más intelectual.
Ce que Roger Caillois traduit en:
Lire est, d’abord, un acte postérieur à celui d’écrire; plus résigné, plus courtois, plus intellectuel.
Un peu plus haut dans ce court prologue:
A veces creo que los buenos lectores son cisnes aun más tenebrosos y singulares que los buenos autores.
Soit dans le français de Caillois:
Je pense parfois que les bons lecteurs sont des oiseaux rares encore plus ténébreux et singuliers que les bons auteurs.
Une réflexion sur “Borges, sur la lecture et l’écriture (suite)”