Kocaman
Bazan azalarnïm büyür,
Gece içinde, gam içinde.
Dinlerim sessizlighin sonsuzlughundan,
Devler merhabasïnï.
Sïhhatim, bashka sïhhatlere karshï, ashk ile,
Havada uyanmïsh kadar;
En eski bahçekerin mevsiminden,
Bahtiyar.
Kuzularla dolmush koyun sürüleri gibi,
Gittikçe beyaz zamanï;
Ayaklarïm daghlarla, ellerim rüzgarlarla,
Kocaman!
Immense (1943)
Parfois mes membres grandissent,
Dans la nuit, dans l’affliction,
J’écoute depuis l’infini du silence,
Le bonjour des géants.
Ma santé, en face d’autres santés, avec amour,
Autant que réveillée dans l’air;
De la saison des plus anciens jardins,
Heureuse.
Comme les troupeaux de moutons remplis d’agneaux,
De plus en plus blanc est son temps;
Mes pieds avec les montagnes, mes mains avec les vents,
Immenses!