Akhbar Al-Hallaj / Louis Massignon.- Vrin, 1975.
16.
Mon compagnon de coupe est hors de toute suspicion,
Quant à son intention de me léser :
Il me convia, puis me salua,
Comme l’hôte fait à son hôte;
Mais sitôt que la coupe circula,
Il fit apporter le tapis de supplice et le glaive…
Tel est le sort de qui boit le Vin,
En plein été, en compagnie du Monstre.
ici Hallaj fustige les faux semblants ,l’hypocrisie, les « prostitutions spirituelles » diverses, sources de bien des désillusions, comme les autres sectateurs de la voie « vraie » avant lui , il met en garde au travers des mots voilés de sa prose les chercheurs de vérité et tout ceux qui , bien longtemps aprés décident de s’engager sur cette voie .
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