(En complément du billet-citations précédent, je repêche une vieille note de journal.)
Jeudi 6 avril 1978 – Tout à l’heure en passant devant l’Huma [faubourg Poissonnière], j’ai lu à propos de la marée noire, dans le numéro de l’Humanité Dimanche de cette semaine :
« Même les vers de sable, si nécessaires à l’équilibre biologique et dont les pêcheurs se servent comme appât, crêvent. »
A comparer ce passage du Zhuangzi, lu hier soir :
l’excès d’intelligence met du désordre dans le rayonnement de la lune et du soleil, effrite les montagnes, déssèche les fleuves et perturbe la succession des quatre saisons. Ces maux vont déranger même les vers craintifs et les insectes minuscules dans leurs habitudes propres.
L’alternative est Laozi ou Nietzsche (N. dirait Schoppenhauer ou moi), c’est sensible par exemple chez Heidegger.