3e couplet (texte complet):
Femme je suis pauvrette et ancienne,
Qui rien ne sait ; oncques lettre ne lus.
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint, où sont harpes et luths,
Et un enfer ou damnés sont boullus :
L’un me fait peur, l’autre joie et liesse.
La joie avoir me fais, haute Déesse,
A qui pécheurs doivent tous recourir,
Comblés de foi, sans feinte ni paresse :
En cette foi je veux vivre et mourir.
(En complément d’un billet précédent – màj 181123)
Is it a mosaic? Or is it a mural? I love it! Really looks great. The colors are so striking and I just love the whole of it.
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Banville te chante, ô Dame du Ciel,
Et Villon offrant un chant à sa mère.
Tu entends prier les rois de la Terre
À qui tu dis des mots providentiels.
À l’ermite Jean, tu portas du miel,
Lui dont les criquets furent l’ordinaire;
Sur ton front, il mit trois gouttes d’eau claire,
Geste d’affection, fort confidentiel.
Comme il faisait bon chez le charpentier,
Et comme son fils avait du courage
Lorsqu’il affronta les coeurs pleins de rage
Qui de sa douceur n’ont pas eu pitié !
Tu l’avais compris, c’est un dur métier
Que de se vouloir prophète au village ;
Et ce bel enfant, qu’aimaient les Rois Mages,
Ne fut point nourri près d’un bénitier.
http://paysdepoesie.wordpress.com/2014/03/06/dame-de-legende/
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