Carnets d’Afrique / Miquel Barcelò.- Le Promeneur, 2003. A cause de la cursivité des dessins et pour le début (plus que la 4ème de couverture, c’est l’incipit qui décide de mes achats):
Je suis à Gao et j’ai une maison sur le fleuve.
Le pire, c’était la traversée Alicante-Oran avec un bateau rempli d’Arabes dormant dans des couloirs pleins d’ordures et de vomi, sans restaurant, et avec une tempête dans la mer.
Non pour le sordide mais pour la justesse. M’a rappelé certaine traversée, je crois vers la Sardaigne, une nuit dormie sur le pont, à la dure, malgré le vent et l’humidité, à cause de l’odeur de vomi partout à l’intérieur du bateau.
La première phrase, je l’ai entendue en parallèle: « Je suis à Goa et j’ai une maison sur le fleuve. » Fantasme tissé de mémoire.
(L’image est prise sur le site Cìrculo de lectores.)