Connaissance et savoir en Islam

Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique.– Gallimard, 1964.

Pour Sohravardî, une expérience mystique, sans formation philosophique préalable, est en grand danger de s’égarer; mais une philosophie qui ne tend ni n’aboutit à la réalisation spirituelle, est vanité pure. Aussi le livre qui est le vade-mecum des philosophes « orientaux » (le Kitâb Hikmat al-Ishrâq) debute-t-il par une réforme de la Logique, pour s’achever sur une sorte de mémento d’extase.

2 réflexions sur “Connaissance et savoir en Islam

  1. Sohravardî ; le Platon oriental!

    Mais on suppose trop souvent -et à tort- que la philosophie s’est arrêté avec Ibn Rushd (Averroès) ; qu’on aille voir du côté iranien avec Mulla Sadra ou du côté indien avec Shah Waliullah!

    Et Henry Corbin a bien rendu hommage à tout ces géants de la pensée musulmane.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s