le « drame » de Tolstoï (« Anna Karénine », Nabokov)

D’Anna Karénine, Nabokov en dit tout ce qu’il y a à en dire, ou du moins l’essentiel, à cette réserve près qu’il minimise, euphémisme l’effet du côté prêcheur de Tolstoï, et ce que je considérerais volontiers comme un drame. La longue lecture du roman que j’ai voulu mener jusqu’au bout et qui a fait mon mois de septembre a été une suite de longs tunnels d’ennui, plus ou moins profonds, et d’éblouissements, d’épiphanies. Jusqu’à cette course d’Anna à la mort, qui coupe le souffle (malheureusement suivie d’une nouvelle séance de prêche).

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