Apollon et apollinisme (Citati)

La Mente colorata: Ulisse e l' »Odissea » Pietro Citati, in La Civiltà letteraria europea (2005):

Il y a ici un des paradoxes de l’esprit grec. Apollon ne connaissait aucune des vertus qui furent appelées apolliniennes: la sérénité, le respect de la loi, l’harmonie, la modération. Le dieu qui aurait proscrit la démesure péchait par démesure. Comme les Grecs le savaient parfaitement, cette mesure, qu’ils aimaient tant, naissait de l’excès, et la pureté naissait de l’impureté et de la faute. Il fallait un dieu violent, déchaîné, pécheur, assassin pour répandre sur la terre l’équilibre moral, le respect de la limite, le calme de l’esprit, le geste qui pacifie et concilie, l’harmonie souveraine de la cithare, comme si, par une métamorphose incompréhensible, ce qui était violent dans le monde divin devenait serein et harmonieux dans le nôtre.

Qui sta uno dei paradossi dello spirito greco. Apollo non conosceva nessuna delle virtù che da lui vennero chiamato apollinee: la serenità, il rispetto per la legge, l’armonia, la moderazione. Il dio che avrebbe proscritto la dismisura peccava di dismisura. Comme i Greci sapevano benissimo, quella misura, che amavano tanto, nasceva dall’eccesso, e la purezza nasceva dall’impurità e dalla colpa. Ci voleva un dio violento, sfrenato, peccatore, assassino, per diffondere sulla terra l’equilibrio nella morale, il rispetto del limite, la quiete dello spirito, il gesto que pacifica e concilia, l’armonia sovrana della cetra: come se, per una metamorfosi incomprensibile, ciò che era violento nel mondo divino diventasse sereno e armonioso nel nostro.

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