Je ne connais pas le suédois, alors je retraduis le second haïku
Tankar står stilla
som mosaikplattorna
i palatsgården.
en toute irresponsabilité:
Les pensées restent tranquilles
comme les tableaux de mosaïque
dans les jardins du palais.
Je ne connais pas le suédois, alors je retraduis le second haïku
Tankar står stilla
som mosaikplattorna
i palatsgården.
en toute irresponsabilité:
Les pensées restent tranquilles
comme les tableaux de mosaïque
dans les jardins du palais.
Acheté tout à l’heure, au milieu de mes achats de Noël, La Grande énigme: 45 haïkus du Suédois Tomas Tranströmer, que Denis Castellas m’avait fait découvert le mois dernier. Il avait acheté, sans préméditation, le gros volume-somme édité en Poésie-Gallimard. J’en avais lu quelques pages et frappé par l’impression d’évidence que me donnait cette lecture j’ai souhaité trouver un volume bilingue, histoire d’avoir une idée de la musique. J’ai fait une recherche sommaire sur la toile mais bredouille. Mais aujourd’hui je trouve ce volume édité cette année au Castor Astral.
Le premier haïku sur quoi je tombe en ouvrant le livre:
Sur une saillie rocheuse
on voit la fissure du mur des trolls.
Le rêve, un iceberg.
musique:
På en klippavsats
syns sprickan i trollväggen.
Drömmen ett isberg.
et je retrouve la même impression.
Un autre pour le plaisir:
Les pensées sont à l’arrêt
comme les carreaux de faïence
de la cour du palais.
Tankar står stilla
som mosaikplattorna
i palatsgården.
(Traduction de Jacques Outin.)