En buvant le café, j’écoute une émission sur la catastrophe de Fukushima[1]. Essentiellement un commentaire d’images: extraits d’émissions télévisées, vidéos prises au téléphone portable… Le commentateur, un homme jeune d’après sa voix, un journaliste ou universitaire, parle ce qu’on appellerait un très mauvais français, un français relâché et mal maîtrisé, comme c’est de plus en plus souvent le cas à la radio (sur France-Culture), au point d’évoquer quelque chose comme une norme sournoise[2], mais cette fois, comme le locuteur parle seul, sans contexte de conversation, sans interlocuteur, l’effet est très fort, pénible, à la fois comme une musique jouée faux et une mauvaise musique qui alignerait des poncifs. Lire la suite
sur le tenu de la langue et son relâchement (un mea culpa)
